Petites entreprises : comment conquérir le marché international ?

En tant que dirigeant d’une petite entreprise, vous centrez probablement tous vos efforts sur le marché local. Développer votre marque dans la région, vous faire connaître dans le reste de la France : tels sont vos objectifs.

L’international, vous en rêvez de temps en temps… mais vous pensez que c’est un marché réservé aux grands groupes, et que votre entreprise ne dispose ni des ressources ni des compétences pour s’y attaquer.

Savez-vous que certains auto entrepreneurs ont des clients dans le monde entier ? Ou que des TPE réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires à l’étranger ?

L’exportation et l’internationalisation ne sont pas l’apanage des entreprises cotées en bourse. Grâce à quelques conseils, tout entrepreneur peut se développer sur le marché international, augmentant ainsi son chiffre d’affaires et réduisant son exposition aux fluctuations locales.

Tirer le maximum des nouvelles technologies

Le monde entier est connecté à travers Internet. Cela vous permet de regarder les séries étrangères en streaming, mais pas que !

Le web réduit les distances et permet d’effectuer une grande partie de vos recherches depuis le confort de votre bureau, ce qui représente un gain de temps et d’argent considérable :

  • Étude de marché
  • Contact avec les partenaires locaux
  • Informations légales
  • Entretiens et réunions

Grâce à Internet, la distance géographique n’est plus un problème pour développer votre entreprise à l’étranger.

Cibler les nouveaux marchés

Une erreur fréquente à l’heure de s’internationaliser est de se disperser. Plutôt que de chercher à pénétrer 10 pays différents la même année, et de lutter pendant 10 ans avant de voir les premiers résultats, mieux vaut cibler un seul pays, et obtenir des résultats rapidement.

Que ce soit à court terme ou à long terme, il est toujours plus rentable de centrer ses efforts sur un nombre réduit de nouveaux marchés, et d’attendre que ceux-ci soient stabilisés avant de continuer à vous internationaliser.

Être exhaustif dans ses recherches sur le nouveau pays

Une autre erreur commise par de nombreuses entreprises — y compris les grands groupes multinationaux — est de ne considérer que l’opportunité commerciale pour décider de nouveaux marchés.

Afin d’optimiser vos chances de succès, il est absolument nécessaire de vous informer aussi sur :

  • Les us et coutumes du pays
  • La législation concernant votre secteur d’activité
  • Les taxes applicables
  • La présence de partenaires de confiance

C’est l’ensemble de ces aspects qui décidera de la réussite de votre projet d’internationalisation.

Arriver parfaitement préparé

« Il n’existe qu’une seule opportunité de faire une bonne première impression », alors ne la gâcher pas ! Quand vous débutez votre activité sur un nouveau marché, vous devez être parfaitement opérationnel, au risque de dégrader irrémédiablement votre image de marque.

Une parfaite maîtrise de la langue

C’est absolument essentiel si vous souhaitez percer dans un nouveau pays. Tous les documents, qu’il s’agisse de catalogue, de documents légaux, de manuels d’instructions… doivent être rédigés de manière parfaitement compréhensible.

Oubliez les traducteurs automatiques, et autres logiciels de correction !

Il est recommandé de traduire tous vos documents, puis de les faire relire par une personne parfaitement bilingue pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur. Vous pouvez alors regrouper tous les fichiers ensemble, afin d’avoir un dossier complet de qualité.

Une logistique bien en place

Il est indispensable de s’assurer que vous pourrez livrer les produits avant que les premières commandes n’arrivent. Ceci implique d’avoir trouvé un partenaire sur place qui :

  • Livre en temps et en heure, dans des conditions optimales
  • Pratique en tarif adapté au marché local

Vos premiers clients deviendront vos meilleurs ambassadeurs de marque, alors ne leur donnez aucun motif de vous critiquer (même si ce n’est pas vous qui vous occupez de la livraison).

Connaître les obligations administratives

Douanes, taxes, déclarations… Travailler à l’international implique un changement de votre manière de fonctionner, et ce même si vous restez à l’intérieur de l’Union européenne.

Toutes ces tâches sont loin d’être insurmontables (encore une fois, des artisans réussissent à travailler à l’international), mais peuvent causer quelques surprises désagréables si les démarches nécessaires n’ont pas été effectuées au préalable.

Se faire aider par des organismes compétents

Pour mener à bien votre projet de développement international, vous pouvez compter sur le soutien de nombreux organismes officiels. Ceux-ci peuvent vous faire partager leur expérience, vous offrir de précieuses informations, vous assister dans votre recherche de partenaires locaux, ou vous apporter une aide financière.

Tout d’abord, les Chambres du Commerce et d’Industrie Françaises de l’Étranger sont des institutions basées dans le pays ciblé, capables de vous renseigner aussi bien sur les législations locales que sur votre secteur en particulier, et de vous mettre en contact avec des entreprises locales. Elles sont souvent votre meilleur allié pour travailler à l’international.

Par ailleurs, le gouvernement propose de nombreuses aides financières pour se développer à l’export. Selon votre projet, vous pouvez bénéficier de différents programmes.

Se développer sur le marché international est accessible à toute entreprise. Bien sûr, cela demande des efforts (comme tout projet d’envergure), mais les bénéfices que vous pouvez en retirer sont immenses.

À votre tour de devenir une multinationale !

Par Polymeta News Entreprise