Lewis Hamilton : ses ambitions africaines avant de raccrocher le casque

Lewis Hamilton, sept fois champion du monde de Formule 1, a récemment réaffirmé son engagement de longue date de ramener la Formule 1 en Afrique, un continent qui n’a pas accueilli de course depuis près de trente ans. Pour rappel, le Grand Prix automobile d’Afrique du Sud à Kyalami était autrefois une étape incontournable du calendrier de F1, mais la dernière édition a eu lieu en 1993 avant de disparaître de la programmation.

L’Afrique, grande absente du calendrier de Formule 1…

Qu’on se le dise, cela fait des années que le continent africain est écarté de la F1 ! Non seulement l’Afrique du Sud, seul pays d’Afrique à avoir organisé une course depuis lors, est absente du calendrier, mais rien ne laisse entendre que la situation pourrait changer dans les années à venir.

Pourtant, des pilotes tels que Lewis Hamilton, qui occupe le troisième rang dans le classement des prétendants pour le titre du meilleur pilote de la saison 2024 sur les sites de paris sur la F1, aimeraient une meilleure considération du continent africain avant de prendre sa retraite.

Selon plusieurs responsables sud-africains, cela fait longtemps que des pourparlers ont lieu afin de ramener Kyalami sur les devants de la scène. Or, selon le champion du monde de 1979, Jody Scheckter, « l’avidité des responsables du circuit » a jusqu’à aujourd’hui empêché la conclusion d’un accord.

En effet, en mars 2023, Jody Scheckter a déclaré au micro de Total Motorsport : « J’ai été impliqué dans les négociations. Mon neveu a travaillé sur le circuit sud-africain pendant six ans. On était très proches de parvenir à un accord. Les dirigeants du circuit de Kyalami ont demandé 2 millions de dollars au lieu des 500 000 initiaux, et ils voulaient absolument tout prendre en main ».

Et l’intéressé de continuer : « La F1 était venue pour signer. Tout le monde était content, le projet était soutenu par le gouvernement de l’époque et certaines des personnalités les plus riches d’Afrique du Sud. Tout était en place. Mais les responsables du circuit sont devenus cupides. Par la suite, le gouvernement a fini par comprendre qu’il y avait un litige et s’est retiré des discussions. Et c’était la fin », regrette celui qui est aujourd’hui âgé de 73 ans.

Hamilton souhaite le retour de l’Afrique au premier plan

Lewis Hamilton, partisan du retour de l’Afrique du Sud au premier plan et admirateur du continent africain en règle générale, ne veut pas mettre fin à sa carrière avant qu’un GP ne soit organisé dans le continent noir. S’adressant à ses fans à Abu Dhabi, il a d’ailleurs déclaré : « Je travaille en coulisses pour faire revenir l’Afrique du Sud dans le calendrier des courses automobiles. C’est comme un rêve pour moi, je dois rester jusqu’à ce que ce Grand Prix soit organisé ».

Le directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali, a précédemment confirmé que des négociations avaient eu lieu avec Kyalami en vue d’un éventuel retour, bien que rien n’ait encore été concrétisé. En 2022, il a déclaré à Sky Sports : « Nous devons nous assurer que lorsque nous faisons quelque chose de nouveau, cela soit fait avec les bons partenaires et des bases solides. La seule chose que je peux dire après le premier contact que j’ai eu avec Kyalami, c’est qu’il y a d’autres endroits en Afrique qui s’intéressent à la Formule 1. C’est un objectif très clair : l’Afrique reviendra, et nous espérons que cela se fera très bientôt ».

Par Polymeta News International