Les mythes sur le financement participatif.

Le financement participatif, ou crowdfunding, est apparu sur internet en 2008. Véritable phénomène de mode qui ne s’est jamais vraiment éteint, il offre la possibilité à tous, particuliers comme petites et grandes entreprises, de faire financer n’importe quel projet par un large public qui peut s’intéresser à une idée et décider d’aider à lui faire voir le jour. Mais les différentes plateformes nées au fil du temps permettent beaucoup plus que ce qu’il n’y parait.

Les mythes les plus répandus à propos du financement participatif

Le financement participatif, dans ses formes les moins célèbres, offre de nombreuses possibilités inconnues du grand public, comme celle de financer une entreprise, ou de créer un investissement ayant une meilleure rentabilité qu’un livret A.

Il existe cependant de nombreux mythes qui obscurcissent le jugement du public à propos du financement participatif. Toutes les plateformes sont les mêmes, les seuls qui réussissent sont ceux qui profitent du système, il y a plus de 50% de chances de perdre son investissement sans que le projet n’aboutisse jamais, et ainsi de suite. Voici les idées reçues les plus répandues, et la vérité qui se cache derrière.

Toutes les plateformes de crowdfunding sont similaires

Il existe de nombreuses plateformes de crowdfunding différentes, qui pratiquent chacune une sorte de financement  participatif différent. Certaines se dédient à des types de projets particuliers, comme le financement d’entreprise ou de projets d’arts, d’autres offrent des manières différentes de procéder. Les 4 principales façons de faire du crowdfunding sont :

  • Le financement sans contrepartie financière, ou « reward-based crowdfunding », le plus célèbre de tous les types de financement participatif. Dans ce modèle, les donateurs ne sont pas récompensés de manière monétaire, mais plutôt par le créateur lui-même, qui propose généralement une contrepartie physique, comme un mot de remerciement, ou bien un bénéfice du projet : l’objet qui a été produit, etc.
  • Le crowdfunding caritatif, il s’agit de faire un don qui ne recevra aucune contrepartie de quelque sorte que ce soit. Il ne concerne pas les grands projets comme le financement d’entreprise ou la création d’objets, mais plutôt les ONG qui ont besoin de dons en permanence pour pouvoir exercer leur activité.
  • Le financement en actions, ou « equity-based crowdfunding », qui lui concerne justement en particulier le financement des entreprises, puisqu’il donnera accès aux participants à des dividendes, ou à une plus-value lors de la revente des parts acquises par ce biais.
  • Enfin, le prêt participatif, qui est rémunéré par des intérêts. C’est ce système qui peut être comparé au crédit d’un livret A. Il rapporte plus, car son taux d’intérêt dépasse souvent celui des banques, mais est cependant plus risqué, car un financement qui échoue peut causer la perte de l’investissement de base.

Seules les idées qui se distinguent particulièrement du lot peuvent être financées

Sur les plateformes de financement participatif, des idées de toutes tailles sont créées. Il peut s’agir autant de faire le financement d’une entreprise qui souhaite révolutionner son domaine d’activité qu’un particulier qui souhaite contourner une petite difficulté de la vie de tous les jours grâce à un gadget qui serait produit en quantité limitée pour les participants.

Il n’y a pas d’idées trop petites ou pas assez bonne pour se lancer : si vous avez un concept, pensez à le présenter au public par le biais du crowdfunding !

Un projet financé de cette manière n’appartient pas à son créateur

Comme expliqué dans la première idée reçue, il existe différents types de crowdfundings, qui proposent différentes contreparties (ou non-contreparties) aux participants. Mais dans tous les cas, une idée proposée sur une plateforme de financement reste la propriété exclusive, intellectuelle et physique, de son créateur. Il est à l’origine du projet, et en reste donc le propriétaire.

Il peut de plus gagner de ses projets une certaine notoriété, qui lui appartiendra aussi : les investisseurs, eux, ne garderont de ce projet que l’éventuel bénéfice proposé au départ, et des parts s’il s’agissait du financement d’une entreprise ou l’objet créé s’il s’agissait de financer une création.

Il existe de nombreuses autres idées reçues qui se répètent sur internet : non, le financement participatif n’est pas passé de mode et il se développe même d’année en année, oui, des projets à petite portée et petits budgets réussissent aussi à se démarquer, non tous les projets ne sont pas financés uniquement par intérêts.

Le mieux à faire pour vous faire un avis est encore de consulter la plateforme de crowdfunding la plus populaire de France, même si cette dernière ne donne pas dans les plus gros projets comme le financement d’entreprise.

Par Polymeta News Finance 0 commentaires

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