Cybersécurité : quels risques pour les entreprises ?

Suite à la crise sanitaire, les usages numériques se sont intensifiés, ce qui a entraîné la recrudescence des cybermenaces. On constate aujourd’hui une augmentation des cyberattaques que ce soit en volume, en fréquence ou en complexité. La cybersécurité, qu’est-ce que ça recouvre exactement ? Pour les entreprises, quels sont les risques particuliers à prendre en compte ?

Les facteurs de risques spécifiques aux entreprises

54 % : c’est la part des entreprises françaises qui auraient été victimes d’une cyberattaque en 2021, ce chiffre progressant régulièrement ces dernières années. À présent, les entreprises n’ont plus le choix : elles doivent s’assurer de travailler de façon protégée.

Les entreprises présentent des facteurs de risques qui leur sont spécifiques, tels que : les systèmes de paiement en ligne, les connexions réseau non sécurisées, l’utilisation d’applications tierces (comme les réseaux sociaux)… Ces divers points sont autant de portes d’entrées pour les cyberattaques.

Les différents types d’attaques que l’on peut relever :

  • l’attaque d’un hacker via un logiciel introduisant un virus informatique (malware) ;
  • la tentative de récupération d’informations confidentielles, avec usurpation d’identité (phishing) ;
  • l’interception de communications sur des réseaux wifi public ;
  • l’exploitation de failles dans des logiciels ;
  • les rançongiciels (ou ransomwares).

Les potentielles conséquences d’une attaque

Pour une entreprise, une cyberattaque entraîne une situation de crise aux conséquences parfois désastreuses.

En termes de coûts financiers, il s’agit de perte immédiate d’argent suite à une fraude au virement par exemple. Mais aussi du coût non planifié de remise en état du système attaqué, et de reconstitution, si cela est possible.

Il faut évoquer également la perte et le vol de données sensibles : les informations peuvent être détruites, comme le fichier clients, les contrats, la facturation ou la comptabilité, etc.

L’activité de l’entreprise peut se trouver paralysée, suite à une attaque par ransomware, un malware qui prend en otage les données de l’entreprise contre une rançon. On peut cependant stopper un malware grâce à des solutions antimalware.

Mais il faut parler aussi de la dégradation de la réputation de l’entreprise victime de cyberattaque : cela engendre la perte de confiance des salariés, des clients, des fournisseurs, et potentiellement des investisseurs.

Enfin, les implications juridiques n’épargnent pas non plus les dirigeants d’entreprises : leur responsabilité juridique civile et pénale peut se trouver engagée.

Les mesures préventives pour limiter les risques

Heureusement, pour contrer ces menaces liées à la cybercriminalité, il existe quelques bonnes pratiques permettant de réduire le risque.

Formation et sensibilisation des employés

Il faut que les employés de l’entreprise soient sensibilisés à la notion de cybersécurité. Ils doivent respecter certaines mesures de cybersécurité élémentaires, comme l’utilisation de mots de passe différents et complexes pour chaque service (messagerie, cloud, site Internet, réseaux sociaux, banque en ligne, logiciels métiers…) ; ceci pour éviter que le piratage d’un accès ne permette d’en pirater d’autres.

Sauvegardes des données, mises à jour

Pour évaluer le risque, la première chose à faire est l’inventaire des systèmes numériques et des informations auxquels ils permettent d’accéder. Il faut inventorier :

  • tous les équipements et les services ;
  • les logiciels utilisés ;
  • les données et les traitements de données ;
  • tous les accès ;
  • les interconnexions avec l’extérieur.

Cet inventaire permettra de recenser les systèmes les plus critiques de l’entreprise et leurs lacunes de sécurité pour prioriser les actions à conduire. Ensuite, il faut effectuer des sauvegardes régulières, ce qui permet une restauration plus rapide des activités opérationnelles en cas d’incident. Par ailleurs, les mises à jour des systèmes d’exploitation et des logiciels sont indispensables.

Utilisation de logiciels et d’outils de protection

Il est conseillé de mettre en place une protection antimalware. Pourquoi ? Car les malwares sont particulièrement dangereux à cause de la difficulté à les éradiquer. Activer une solution anti-malware protège les messageries professionnelles. Les antivirus constituent une première ligne de défense contre les attaquants. Un antivirus doit être installé sur la majorité des équipements informatiques, en priorité ceux connectés à Internet (postes de travail, serveurs de fichier, etc.).

Le coût de la sécurisation afin d’éviter une cyberattaque sera toujours bien inférieur au coût que pourra représenter une telle attaque pour l’entreprise. En cas de cyberattaque, consultez ce guide pour les dirigeants d’entreprise.

Par Polymeta News Entreprise