Covid-19 : quelle influence sur les marchés boursiers ?

La crise du Covid-19 n’a pas eu une influence que sur la vie sociale, les petites entreprises et le fonctionnement des états. Les marchés financiers et boursiers ont aussi été particulièrement impactés par cette situation sans précédent. Les médias spécialisés ont parlé de baisse de confiance, puis de remontée, puis à nouveau de baisse, mais qu’en est-il réellement ? Pour vous aider à tirer le meilleur parti de vos investissements, voici donc une analyse globale des marchés boursiers à l’heure du déconfinement.

Une chute brutale des marchés depuis février

Le CAC 40 a subi une baisse de plus de 35 % de valeur en février. Une chute spectaculaire, mais attendue, qui fait écho à celle de toutes les autres places boursières en Europe et dans le monde. Vous avez également dû le constater à la pompe, les matières premières comme le pétrole ont connu une baisse drastique. Ainsi, le prix du baril est passé de 65 dollars à 30 dollars, en seulement quelques semaines. Cependant, avec la possibilité de se déplacer à nouveau, la demande devrait assez rapidement reprendre un cours normal.

D’autres événements ont largement impacté négativement les grandes entreprises mondiales. L’interdiction des vols internationaux a poussé certaines compagnies aériennes à suspendre plusieurs de leurs ponts aériens. De même, de nombreux constructeurs automobiles font face à une baisse drastique de la demande. Pour éviter le pire pour ces entreprises majeures, les états ont décidé d’intervenir.

Ainsi, la Lufthansa est actuellement en train de négocier un plan de sauvetage de 9 milliards d’euros et devrait reprendre ses vols vers 20 destinations d’ici le mois de juin. De même, le gouvernement français a annoncé un plan de soutien à la filière automobile qui devrait redonner un peu de confiance dans ces valeurs à court terme.

Certains pourraient voir ces plans de relance comme une bonne opportunité d’investir et, pourquoi pas, d’acheter des actions. Mais les marchés sont tellement instables qu’il est difficile de faire de réelles projections.

Des actions paradoxales sur les valeurs refuges

En temps de crise, il est toujours intéressant d’investir dans les valeurs refuges. Cependant, la pandémie actuelle a modifié cette habitude des investisseurs. En effet, le cours des obligations d’états stables (américain, allemand, suisse), ainsi que celui de l’or, ont tous connu une baisse.

Il est très difficile d’analyser ce phénomène, mais il doit en partie être dû à la panique qu’ont traversée certains investisseurs. De même, il est probable que beaucoup ont vu leurs actifs boursiers perdre de la valeur et on voulu minimiser leur perte en vendant leurs actions refuges en même temps.

Le Bitcoin s’écroule

Dernier phénomène marquant de cette pandémie : le Bitcoin a perdu près de la moitié de sa valeur. Conséquence, les doutes quant à la valeur intrinsèque de cette monnaie virtuelle semblent se confirmer. Le Bitcoin n’est pas encore une valeur refuge et personne ne sait si il le deviendra un jour. Il reste soumis à l’évolution de tous les autres marchés.

Quelle stratégie d’investissement adopter ?

Actuellement, les marchés évoluent très rapidement, il est donc indispensable d’avoir un œil sur le cours de l’économie et de la bourse mondiale. Pour cela, Euronext Paris est une excellente solution. Vous pourrez y visualiser en direct le cours de tous les produits financiers majeurs du marché.

En plus de l’observation, il peut être également le temps de tenter quelques mouvements. Optez pour les placements les plus sûrs, mais sans investir tous vos actifs en une fois. Même si certains marchés sont en train de rebondir, il est impossible de savoir si la hausse sera durable ou si un nouveau plongeon guette. Dans cette situation, le risque pris doit être minimal. Mais si la hausse se confirme, vous serez bien content d’avoir acheté un titre lorsqu’il était au plus bas.

Dans tous les cas, le plus important est de continuer à analyser les mouvements et les fluctuations sur les marchés. On peut déjà y voir un peu plus clair grâce aux plans de relance annoncés par les gouvernements, même si les différents scénarios d’évolution de la pandémie rendent toute projection à long terme impossible.